Burn-out où l’épuisement professionnel !
Qui n’a jamais entendu ce terme ? “Le burn-out-professionnel” Un mot presque commun et pourtant encore méconnu.
Vous remarquerez que j’ai appuyé volontairement sur le terme “professionnel”. En effet, même si le “burnout” est souvent utilisé pour le travail, il existe plusieurs formes (burnout émotionnel qui peut être lié à la famille, au relationnel par exemple. – un article très bientôt).
Le burnout professionnel combine généralement les trois sphères de notre être : mentale, physique et émotionnelle.
Revenons au sujet du départ : Le dit “Burn-out pro”.
Qu’est ce que c’est ?
Le burnout ou l’épuisement professionnel (ou encore “usure professionnelle”), peut concerner toutes les professions qui demandent un engagement personnel intense.
"Christina Maslach, professeur de psychologie sociale à l’université de Berkeley en Californie est à l’origine de l’instrument psychométrique le plus largement utilisé pour évaluer le burnout : le Maslach Burnout Inventory ou MBI. Elle a pu noter que le burnout semble commun aux professionnels de santé et aux avocats. Elle émet donc l’hypothèse que travailler avec d’autres, en particulier dans une relation d’aide, serait le cœur du phénomène." (source http://jean.heutte.free.fr/spip.php?article105)
C’est un épuisement dû à un stress chronique, ce n’est donc pas un état à proprement parlé mais plutôt un processus qui évolue lentement dans le temps avec ce stress. Une conséquence.
Bien plus intense qu’une sensation d’anxiété ou de surmenage, le burn-out professionnel représente un vrai choc émotionnel, moral et parfois même, physique.
Savoir le reconnaître :
Afin d’éviter de s’enliser dans cet épuisement professionnel, il est bon de savoir en reconnaître les manifestations. Des signes et des symptômes qui peuvent aider. En voici quelques uns :
- Troubles du sommeil;
- Baisse d’énergie, d’envie et de motivation à l’égard du travail;
- Une fatigue intense et constante;
- Difficultés de concentration ou de mémoire;
- Douleurs chroniques dans certaines zones du corps;
- Un abattement ou un stress face aux tâches à effectuer;
- Sentiments de baisse des capacités;
- Altération des relations;
- Une perte de confiance en soi voir même d’estime de soi;
- Sensation de ne plus contrôler;
- Du repli sur soi.
Comment venir à bout de cet épuisement ?
Tout d’abord la prévention va rester la meilleure arme (“mieux vaut prévenir que guérir”). Plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre, tant au niveau individuel que collectif, afin de réduire les facteurs susceptibles de mener à l’épuisement et ce stress chronique. De plus en plus de personnes et employeurs prennent au sérieux ce phénomène de société et heureusement !
Burnout ne rime pas forcément avec dépression.
Il est très courant d’avoir une confusion pour distinguer la dépression et l’épuisement mental. Il existe cependant une différence :
Le Burnout est souvent lié au côté professionnel de l’individu, ce qui génère des sentiments de culpabilité, d’irritabilité et de fatigue face à sa situation de travail.
Et pour cet épuisement professionnel, il est possible de traiter les symptômes de manière préventive, en comprendre les signes, ou encore réorganiser ses habitudes et rester vigilant. Et selon l’évolution demander l’avis d’un professionnel de la santé.
La dépression elle, a les mêmes facteurs conditionnant, mais ceux-ci sont plutôt axés sur la vie, le quotidien dans son ensemble, et pas seulement sur l’environnement ou le lieu du travail. La dépression est définie par un état de tristesse et d’abattement qui dure, voire même d’idées noires, qu’on ne retrouve pas forcément dans le burn-out. (Note : Néanmoins, le burn-out peut engendrer, si ce n’est favoriser, la dépression.)
Se diriger vers une meilleure santé mentale :
Le mieux sera toujours de prévenir le burnout plus que de le subir.
Appliquer de nouvelles habitudes saines à la routine pour lutter (ou de manière préventive) cet état seront nécessaires. Voici quelques possibilités :
- S’accorder du temps pour le repos, les loisirs et les relations selon les priorités choisies.
- Faire de l’exercice régulièrement. Et surtout une activité qui plaira !
- Apprendre à déléguer que ce soit au travail ou à la maison.
- Accepter que tout ne soit pas parfait et qu’il est possible de faire des erreurs;
- Exprimer ses malaises et besoins en lien avec le travail avec les bonnes personnes;
- Appliquer un travail en douceur sur soi-même et pour sa santé mentale – comportementale et émotionnelle (sophrologie, relaxation, méditation...);
- Envisager un accompagnement avec l’aide d’un professionnel de santé (psychologue, psychothérapeute, .).
La sophrologie – l’EFT…
Dans ce passage de vie délicate il va être indispensable de prendre du temps pour soi-même et de faire de soi une priorité.
De découvrir ses limites et savoir où s’arrête sa phase de résistance et où commence la phase d’épuisement. Se redécouvrir pour entendre les signaux d’alarme.
La sophrologie, par son adaptabilité à tous les profils et par sa recherche consciente d’un équilibre entre le corps et l’esprit, offre une réponse favorable et efficace pour traverser cette période difficile.
L’objectif de l’accompagnement en sophrologie va être de retrouver vos forces intérieures et de développer vos ressources propres.
L’EFT pourra également être un bon soutien pour aider à travailler sur la sphère émotionnelle et la confiance en soi.
Vous traversez une période délicate similaire ?
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Ingrid Houtcief – Cabinet de Menton
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